mercredi 26 décembre 2007

Il n'y a qu'une chose qui ne change pas, c'est le changement...


Les curieux de culture chinoise auront reconnu une devise du Yi King : tout change, tout le temps, que nous le voulions ou non. la rivière que je regarde aujourd'hui n'est pas la même qu'hier, l'homme que j'aimais hier n'est plus forcément l'homme de ma vie aujourd'hui...
Oui, tout change tout le temps, et s'agripper aux bords du fleuve pour lutter contre le courant n'est jamais tenable bien longtemps. un jour, les mains cèdent, le courant force, et la vie reprend son cours.
2007 aura vu la fin d'un job, en novembre, et la fin d'une vie commune, en décembre. me voici à nouveau en déménagement, mon poussin sous l'aile et la ménagerie à la suite.
Alors ne m'en voulez pas si pendant les fêtes je suis un peu silencieuse : je vais de cartons en cartons pour emménager début janvier dans ma petite maison voisine, miraculeusement libérée de ses locataires au moment propice, et je suis peu disponible. Mais je pense à vous !
Et dès mi janvier je suis de retour avec des tas de choses intéressantes pour tout le monde : des idées pour manger bien , moins cher, pour partager des moments agréables, en douceur, pour améliorer votre vie quotidienne de petits gestes simples...
En attendant passez de douces fêtes avec ceux que vous aimez, attrapez les moments qui passent et posez les précieusement au creux de votre coeur : car tout change, certes, sauf les souvenirs heureux qui tiennent chaud tout au long de la vie...

mercredi 5 décembre 2007

Et si pour Noël, vous faisiez dans le cadeau qui ne prend pas la poussière ? 5 pistes pour offrir différent...


Vous avez remarqué que les prix de l'immobilier augmentent chaque année, ce qui veut dire que nous avons de moins en moins de place ?
Et paradoxalement, vous avez remarqué que nous n'avons jamais eu autant d'objets ? je regarde la collection de DVD de mon fils de 6 ans et je m'effare : j'avais moins de disques que ça dans ma précieuse collection de vinyl à 25 ans !!
Et avec Noël qui approche voici que tous vos journaux et magazines dégoulinent d'idées cadeaux, d'objets certes jolis, certes à la mode, certes à offrir... mais pour faire plaisir combien de temps ? et pour les mettre où ?
Alors pour faire plaisir quand même, mais préserver les mètres carrés et l'espace vital de ceux que vous aimez, pensez à des cadeaux immatériels ! il y a des idées toutes simples, et qui font plaisir quand même !! 5 pistes pour vous :
. offrez des moments magiques : les coffrets permettant de choisir son séjour, son sport, son cours de cuisine ou de danse orientale, c'est parfait pour offrir quelque chose d'unique et de personnel. Bon, après une très mauvaise expérience au 31 décembre 2006 (j'ai fini en larmes dans une chambre glauque d'un soi disant 3 étoiles qui s'est révélé être un pathétique gite, avec un sinistre réveillon de surgelés tièdes avec The Homme ! ) je ne recommande pas Weekend Desk (ah, que ça fait du bien de le dire. Un an que j'ai en travers leur absence de sens commercial et leur mauvaise foi sur cette histoire !). Mais il y en a plein d'autres qui font  mieux (regardez chez Monoprix, par votre carte de fidélité bancaire etc... ou cherchez sur internet). Et les risques sont limités sur un cours de cuisine ou un soin dans un salon de coiffure ayant pignon sur rue. Souvenez vous qu'un moment magique n'encombre jamais une vie, il l'enrichit, au sens réel du terme!
. offrez des bons cadeaux : au moins vous n'offrirez pas un dixième coffret de sent-bon au miel quand votre petite soeur a désespérément besoin d'un sèche cheveux lisseur à multi vitesse autobronzant. En plus maintenant il y a des cartes sympa et acceptées quasiment partout, plus sexy que le billet de banque à offrir sous le sapin !
. offrez un crédit sur I tunes, par exemple, à votre petite nièce qui vit le casque vissé sur la tête : elle chargera les chansons qui lui plaisent et ne remplira pas sa chambre d'ado (déjà envahie de fringues posées par terre, de posters à peine fixés et de jeux PSP oubliés) avec des cd à peine utilisés. Pensez aussi au crédit au vidéo club du coin pour votre ado fan de karaté (vous n'êtes pas obligés d'assister aux séances ensuite !). Pensez à l'institut de beauté du quartier de votre maman, ou à la fleuriste en bas de chez votre grand tante. C'est tellement plus ludique d'aller chercher son petit bonheur au moment où on le veut, et pas forcément le 25 décembre au matin, au début de la crise de foie chocolatée... Tiens, en parlant de chocolat, vous pouvez aussi ouvrir un crédit chez le chocolatier du coin pour votre meilleure amie, shootée au 80% Amérique du Sud. Elle pensera à vous avec reconnaissance lors de son prochain coup de blues, en janvier ou en février ! et elle choisira les crus qu'elle préfère... (message à peine voilé pour The Homme qui persise à m'offrir du chocolat au lait praliné, que j'abbhorre, au lieu de me laisser faire mon petit choix maniaque !)
. pour les petits, mettez des sous sur un compte bancaire. Ca parait un peu vieux jeu peut être (ah, nos arrière grands parents qui nous ouvraient un compte à la caisse d'épargne, là ou est l'écureuil, vous vous souvenez ?). Mais c'est finalement moins bete que d'offrir le troisème trotteur en plastique qui ne fera plus usage dans deux ans. Et puis, au rythme de l'évolution de notre monde, dans 20 ans le petit devenu grand sera peut être content de pouvoir partir faire ses deux ans de philologie grecque à en Allemagne... ou son tour du monde des spots de surf ! Voire même il sera Votre petit pécule, accumulé sur les années et enrichi par la magie des intérêts, aura toute sa valeur à ce moment là...
. faites un don à une ONG au nom de celui à qui vous voulez faire plaisir... et qui a déjà tout. C'est courant aux Etats Unis, pas encore dans les haitudes ici. Moi j'aime bien l'idée. Je préfère largement savoir que les enfants du Darfour ou les orphelins de sos enfants du monde ont eu 20 euros en mon nom à Noël plutot que de recevoir mon troisième exemplaire du prix Goncourt de l'année... J'ai la chance de recevoir des cadeaux plutot "inutiles" car je bénéficie au quotidien largement de l'essentiel. Alors que sur ces inutiles potentiels, certains aillent à d'autres qui en ont besoin... c'est plutot bien non ? Le but ensuite est de trouver une ong qui corresponde à la sensibilité de celui pour qui vous faites le don... Le clin d'oeil est important en ce cas.
Réfléchissez tranquillement avant de faire vos cadeaux ! Et ne vous laissez pas avoir par les pages entières de cadeaux "à la mode" que l'on nous sert pendant tout décembre. Le vrai but n'est pas d'avoir obligatoirement une boite à offrir le 25 décembre (certes on fait beaucoup pour vous le faire croire, système marchand oblige !). Mais bien de trouver l'attention qui fera briller une petite étincelle de surprise et de bonheur chez ceux que vous aimez.
Offrez des petits bouts de sérénité, même (surtout ?) immatériels !!

dimanche 2 décembre 2007

Elargir votre cercle de confiance : 20 pistes pour être mieux avec vous même, et avec les autres


Cet article est une traduction/adaptation de l'excellent blog américain www.steve-olson.com/.Bon, les moqueurs me diront que c'est dimanche, qu'il pleut, et que c'est peut être la raison de ma flemme qui me pousse à exploiter le travail d'un autre...
Mais non, la raison est ailleurs. je trouve cet article tout simplement juste, utile, positif, et j'aime l'idée de le mettre à disposition de ceux qui ne parles pas anglais. Pas de raison qu'ils soient privés des idées simples et lumineuse de ce monsieur, même par un dimanche de pluie (et le vent ? vous avez vu le vent ? wouff ! nous sommes de petites choses quand même quand la nature se met à grogner) !
Retour à nos moutons (décoiffés) donc, et voici, l'article promis, avec sa petite phrase d'introduction :
"vous pouvez être déçu si vous faites trop confiance, mais vous vivrez dans le tourment si vous ne faites pas assez confiance". Frank Crane, Historien et Sociologue.
Si vous me ressemblez ne serait ce qu'un peu, vous avez déjà été "eu", et vous avez appris beaucoup sur les autres à cette occasion. Désormais vous avez des trucs pour vous protéger. Et des gens "normaux" pourraient même peut être dire que votre scepticisme flirte parfois avec la paranoia. Mais vous pouvez le justifier avec des exemples réels de gens ayant essayer de vous abuser, que vos "yeux dans le dos" vous ont permis d'écarter à de nombreuses reprises.
Maintenant, vous êtes peut être dans un nouvel environnement : vous êtes sortis d'une galère, ou d'une famille à problème, vous avez mis fin à une relation malsaine, et vous avez besoin de vous faire de nouvelles relations, de trouver des connexions professionnelles, d'aider votre communauté, de prendre soin de votre famille et ... les talents qui vous ont si bien servi par le passé se révèlent bien inutiles.
En effet pour réussir dans vos nouvelles conditions, vous devez élargir le cercle de confiance autour de vous. Développer un rayonnement de crédibilité, de sécurité, de compassion. Voici 20 façons de le faire simplement !
  1. écrivez le nom des gens en qui vous avez une confiance absolue . Si votre liste est longue, vous pouvez arrêter là cette lecture. Si votre nom est seul sur la liste, vous avez vraiment besoin de lire cet article !
  2. révisez votre position, travaillez votre capacité à comprendre. Soyez ouvert et pas rigide. Quand quelqu'un vient contredire votre vue sur la vie, la politique, la religion, ou d'autre valeurs profondes, écoutez et essayez d'analyser ce qui est dit. Faites savoir à l'autre que vous accordez une valeur à ses vue. Etre en permanence sur la défensive détruit la confiance et la communication.
  3. Reconnaissez vos erreurs. Tout le monde sait que c'est important, mais peu d'entre nous le pratiquent. Nous avons tendance à creuser notre tombe en répétant nos erreurs. Et nous avons tendance à défendre nos décisions simplement parce que ce sont les nôtres. Mais lorsque vous décidez de penser , agir, ou ressentir d'une certaine façon, et que vous n'obtenez pas les résultats désiré, il faut voir quelles erreurs vous faites. Parfois les erreurs sont évidentes, parfois il faut creuser en nous pour les trouver. mais une fois découvertes, il faut les admettre et faire l''effort conscient de les corriger pour construire des relations de confiance.
  4. Reconnaissez vos peurs (au moins en vous même). Savez vous ce que la majorité d'entre nous faisons quand nous avons peur ? nous nous mettons en colère. Dans la plupart des cultures la peur est considérée comme une faiblesse; nous avons donc appris à la transformer en colère. La colère est socialement plus acceptable que la peur, surtout pour les hommes. Vous savez sans doue que certains des hommes les plus violents ne sont , au fond d'eux mêmes, rien de plus que des petits garçons terrorisés qui se cachent derrière la colère. Diriger sa colère sur quelqu'un est une excellente manière de détruire la confiance. La prochaine fois que vous êtes en colère avec quelqu'un, demandez vous pourquoi. Qu'y a t il sous la surface ? est ce de la peur ? peur de la compétition ? peur d'être déplacé, inutile? Peur d'une perte économique ? peur d'une perte émotionnelle ? Insécurité ? La plupart d'entre nous ne confrontent jamais leurs peurs sous terraines qui détruisent la confiance.
  5. Utilisez des mots sincères et authentiques. Vous avez déjà entendu ces discours creux, spécialité évidente des hommes politiques, ou des réunions professionnelles, du genre "créons des synergie corporates pour définir des priorités dans l'optimisation des systèmes globaux" etc... Ne jouez pas à ca. A moins d'être un acteur professionnel, utilisez vos propres mots. l'authenticité construit la confiance, les mots creux la détruisent.
  6. Si quelqu'un vous confie des sentiments profonds ou des des idées étranges, ne jugez pas. Il ne vous est jamais arrivé à vous d'avoir une idée bizarre pendant une séance de brain storming ? Si étrange que vous n'avez pas osé la mentionner ? l'avez vous dites à voix haute ? Si oui, alors bravo. Si non, réfléchissez y . Etes vous du genre à descendre en flamme les idées des autres si elles vous paraissent un peu tirées par les cheveux ? Les gens ont d'abord dit de Copernic et de Galilée qu'ils étaient fous. Beaucoup de grandes idées semblent folles au premier abord. Si vous arrivez à faire taire votre juge intérieur, vous verrez que vous aurez plus confiance en vous, et dans vos idées originales. La prochaine fois que vous vous entendrez penser "c'est dingue", ou si vous vous sentez freiné par une émotion profonde, faites une pause et demandez vous pourquoi. Si vous êtes honnêtes avec vous même vous apprendrez surement des choses sur vous mêmes que vous ne saviez
  7. Ne faites jamais volontairement mal. Ce peut être par exemple par des mots dits pour discréditer quelqu'un. Par vengeance. Certains parleront même de justice. Mais faire du mal volontairement ne satisfera jamais vos besoins émotionnels. Cela ne fera qu'approfondir vos blessures, et vous perdrez confiance dans votre jugement. Et si d'autres apprennent vos attaques (même seulement verbales), la méfiance se répandra. Débatez des idées, mais n'attaquez pas les gens.
  8. Tenez vos promesses, vos accords, vos engagements. Faites le en respectant la lettre mais aussi le fond de l'accord, et les gens mettront leur confiance en vous. Les gens vous défendront même, car ils sauront que que vous pensez ce que vous dites. Ne faites aucune promesse, ne prenez aucun engagement à la légère. Ne promettez pas ce que vous savez ne pas pouvoir, (ou vouloir) tenir. Faites et pensez ce que vous avez promis.
  9. Ayez confiance en ceux avec qui vous vous associez. Faites confiance à votre moitié, dans vos enfants, dans vos collaborateurs, amis, employés, voisins pour prendre les bonnes décisions quand vous n'êtes pas là. Si vous ne leur faites pas confiance, ils ne vous feront pas confiance non plus.
  10. Appréciez les différences. Nous avons peur et nous redoutons les choses que nous ne comprenons pas. Souvent nous ne comprenons pas quelque chose simplement parce que c'est inhabituel, étranger, ou nouveau. Que ce soit une langue, des valeurs, des styles, des musiques, ou un style de vie différents... Mais vous embrassez ces différences, vous apprendrez à accepter et faire confiance aux autres tels qu'ils sont, et le plus souvent ils vous retourneront cette confiance.
  11. Appréciez les désaccords. mMais d'une façon honnete, éthique et intelligente. Ne soyez pas un béni oui oui, et ne demandez pas aux autre de l'être. Votre volonté d'accepter le désaccord montre aux autres que vous leur faites confiance et que vous cherchez la meilleure solution. Cela montre que vous savez qu'ils cherchent avec vous la meilleure solution , eux aussi. Regardez les désaccords comme une occasion d'apprendre quelque chose de nouveau. Votre volonté d'embrasser les désaccords montrera aux autre que vous accordez de la valeur à leurs idées et à leurs opinions, même quand vous n'êtes pas d'accord. Les autres se sentiront en sécurité pour discuter de sujets importants avec vous.
  12. Agissez au mieux dans l'intérêt des autres : que vous soyez dans les ventes ou la programmation informatique, si la première de vos préoccupations est bien votre utilisateur final, vous construirez loyauté et confiance avec vos clients. Votre implication dans l'intérêt de l'autre se verra dans votre travail. Sur un plan personnel, si vous êtse un époux ou un parent, et que vous agissez avec l'intérêt des membres de votre famille à l'esprit, votre relation grandira et se renforcera. Un façon sûre de détruire la confiance est de se comporter constamment égoïstement.
  13. Sachez demander de l'aide aux autres. Nous avons tous besoin des autres. Nous ne pouvons pas nous débrouiller seuls, car nous ne pouvons pas tout savoir et tout faire. Certains d'entre nous pensent que demander de l'aide est une faiblesse. Ce n'est pas le cas. Si vous apprenez quand et comment demander de l'aide, cela deviendra une de vos plus grandes forces.
  14. Ecoutez et prenez en compte la critique. C'est difficile pour la plupart d'entre nous, mais si vous admettez que les autres critiquent parce qu'ils pensent que vous pouvez faire mieux, alors vous serez moins sur la défensive et vous pourrez développer votre rayonnement de confiance. Il y a toujours à apprendre de la critique, demandée ou non. Analysez la, acceptez ou rejetez la, et avancez...
  15. Donnez des retours directs, clairs, spécifiques et non punitifs. . Des retours indirects ou non spécifiques sont ressentis par les autres comme des punitions et leur feront mettre en doute vos raison. Ils ne seront pas en confiance en votre prsence. Si au contraire, vous êtes directs et spécifiques, ils en viendront à apprécier votre retour. Prenons l'exemple d'un amployé qui publie une mauvaise photo sur votre site web institutionnel. Dites lui directment que vous avez des critères de publication soyez spéciiques sur vos exigences et donnez leur des exemples. Poursuivez en leur faisant confiance sur leur capacité à faire mieux et donnez leur uen autre chance de faire mieux.
  16. Dites aux gens que vous leur faites confiance. Je ne vous demande pas de mentir ! Je veux dire que si vous faites confiance à certains, il faut leur dire. Je me souiens d'un voisin qui m'a donné son code d'alarme, me donant l'autorisation d'entrer chez elle pendant se vacances pour que je puisse emprunter un médicament pour mon fils. Elle m'a dit précisément : "Steve, nous vous inquietez pas, j'ai confiance en vous." J'ai été surpris de sentir le bien que me faisait ces mots”. Nous oublions trop souvent la valeur des mots gentils.
  17. Ayez un dialogue ouvert, et libre. N'essayez jamais de dominer la conversation. Ecoutez ce que les autres disent, donnez leur le temps de parler, ne les interrompez pas, et quand ils veulent terminer la conversation, laissez la se terminer. Les gens discuteront plus facilement avec vous s'il savent que vous êtes attentifs et ouverts. Le dialogue libre encourage la communication et construit la confiance. Personne n'aime être dominé.
  18. Acceptez les gens pour ce qu'ils sont. Ne leur demandez jamais de jouer un rôle en particulier. Je vois des parents qui veulent faire des athlètes des leur enfant, pourtant peu intéressé par le sport. D'autre parents essaient de faire de leur enfant un mathématicien alors qu'il aime écrire de la musique. Des managers qui essaient d'imposer à leurs équipes des rôles ou des outils qui ne leurs conviennent pas. Ne pas accpeter les gens avec leurs intérêts, leurs forces, détruit la confiance. Les acteurs jouent, mais les gens réels vivent leur vie? A moins d'être un metteur en scène, n'attendez pas des autres qu'ils soient autre chose que ce qu'ils sont.
  19. Pratiquez la confiance. Si vous avez du mal à faire confiance, essayez de faire confiance à quelqu'un sur une chose qui ne sera pas d'un grand impact si vous êtes déçu. Prêtez un outil ou quelques dollars, laissez votre serveur vous recommander un plat, laissez quelqu'un conduire à votre place. Plus vous pratiquerez, plus vous développerez votre confiance. Comme on se construit sa force physique à force d'exercice, on peut exercer sa capacité à faire confiance.
  20. Asseyez vous lorsque vous êtes dans une discussion. Vous assoir montre que vous donnez à l'autre tout votre temps et votre attention. Etre debout, marcher, regarder votre montre envoie le message que vous ne donnez pas de valeur à ce moment, et que vous voulez que cela se termine au plus vite. Vous assoir et écouter de façon active construit la confiance avec l'autre.
voila ! certains font un sermon le dimanche à l'église, moi je traduis un texte dont j'espère qu'il vous servira. Bonne semaine à tous, et bon courage pour la reprise demain !!

mardi 27 novembre 2007

j'étais une très bonne mère... avant d'avoir des enfants !


Allez j'avoue tout, cet excellent titre a été piqué à un best seller américain... mais il résume furieusement bien cette terrible situation, universelle : on sait très bien élever les enfants des autres, jusqu'à ce qu'on soit confronté aux siens.
Tout à l'heure, alors que je faisais une course rapide au Shopi du coin, j'ai observé pendant 10 minutes avec effarement une maman accompagné d'un insupportable petit bonhomme de deux-trois ans qui a commencé par percer les tympans de tout le monde en hurlant dans sa poussette, puis, une fois libéré, a touché tout ce qu'il pouvait toucher, agrippé tout ce qu'il pouvait agripper, pour finir vautré sur la carrelage, accroché à une improbable boite de conserve qu'il ne voulait plus lâcher.
Et en le regardant mener méthodiqumenet sa maman au bord de la dépression, voire même au suicide en public avec autocritique détaillée, j'ai senti se remettre en route en moi la familière petite musique ... "elle ne devrait pas faire ça" " moi là, j'aurais fait ceci" " mais elle ne comprend pas qu'il faut agir comme cela"...
Et puis j'ai eu un flash. Un souvenir pas si lointain d'un soir , il y a 3 ou 4 ans, seule avec mon fils de cet âge dans un Franprix, un soir pluvieux où je l'avais récupéré en retard à la crèche pour cause de problème de transport. J'étais épuisée, stressée, et il m'avait fait le même cirque, pour finir sur le sol du magasin dans une colère noire comme je ne lui en avais jamais vue.
Et alors qu'il s'égosillait, en se roulant dans son petit anorak rouge au pied des oranges, une petite vieille dame était passé à côté de lui et nous avait lancé " eh be, t'es pas beau comme ça. et ta maman si elle te laisse faire ce genre de choses, elle n'a pas fini". Et, cerise sur le gâteau, elle lui a donné un petit coup de pied au passage pour le pousser sur le côté, en passant avec son caddie sûr de son bon droit.
Cette vieille dame ne l'a sans doute pas réalisé ce soir là, mais pendant quelques secondes, elle est passée pas loin d'une mort terrible et douloureuse . Je crois que j'ai rarement vécu un tel tourbillon d'émotion, entre la honte, la rage, la défense viscérale de mon fils, et finalement l'impuissance complète.
Alors , que vous ayez des enfants devenus un peu grands, ou que vous n'en ayez pas, souvenez vous avant de juger les mamans voisines :
  • les bébés de moins de 2 ans hurlent pour eux, et non contre les autres. Et ils sont totalement impossibles à raisonner ! Les mamans sont en général épuisées, car elles y ont droit jour et nuit, et pas seulement pendant les 2 heures de train comme vous. Alors souriez !
  • les enfants de 2 à 4 ans hurlent contre leurs parents, contre leurs impuissance à maitriser le monde, contre leurs contradictions à vouloir aller seul et à avoir peur en même temps. Fondamentalement, un enfant de 3 ans est une grenade dégoupillée à l'explosion imprévisible, même pour les artificiers courageux que sont ses parents. Eux gèrent la menace tout le temps, pas de chance vous êtes là pou r une explosion. Alors souriez !
  • les enfants de 4 à 6 ans sont des moulins à questions et à contradiction, des testeurs de nerfs infatigables, des guetteurs de faille impitoyables, qui amènent immanquablement les parents à se remettre en cause, se regarder en face (pourquoi tu dis des gros mots ? pourquoi t'as menti pour ne pas aller diner chez mamie ? pourquoi la dame devant elle est grosse ?). Et les parents en question ont déjà traversé les étapes précédentes avec la fatigue nerveuse associée. Alors souriez !
Bref, en résumé (je m'arrête à 6 ans parce qu'après je ne parlerais plus d'epxérience) les enfants sont la chose la plus ingérable , la plus imprévisible, la plus passionnante qui puisse croiser votre chemin ...
donc pitié ... non , mieux...
ADMIRATION pour les parents ! surtout quand l'enfant éructe, rale, crie... bref se rend insupportable.
LES PARENTS SONT DES HEROS !
Parfois fatigués, parfois même dépassés... mais au moins ils essaient. Alors soyez solidaires, soyez zen pour eux, souriez !
Et souvenez vous que même avec la meilleure volonté du monde, votre enfant saura toujours trouver la faille chez vous pour vous mettre en difficulté, un jour.
Je crois bien qu'en usine, ils sont programmés pour !!

samedi 24 novembre 2007

Realiser son bonheur, c'est ... penser à dire merci pour ce que l'on a !


C'est un petit mail d'une lectrice qui m'a réveillée sur ce sujet. Un petit mail qui me souhaitait de voir mes problèmes internet résolus.
J'ai réalisé, à ma grande confusion, que je n'avais même pas fait un petit post pour signaler que tout était rentré dans l'ordre, et que j'avais, enfin, à domicile, mon accès à internet (c'est d'ailleurs fort bien tombé car j'ai perdu mon job le lendemain, et qu'il était vraiment vital que j'ai internet chez moi !).
Conclusion :  je suis comme nous tous ; je me plains volontiers de ce que je n'ai pas, de ce qui ne marche pas... (l'expression consacrée, c'est qu'on ne parle pas des trains qui arrivent à l'heure, mais en cette période de grève ca fait bizarre, limite humour noir).
Et je ne pense même pas à remercier le ciel, les autres, le monde (peu importe) de ce qui fonctionne, de ce que j'ai, de dont je profite.
Alors voici un post de "merci", une liste non exhaustive de ce qui est si important dans ma vie et que je considère comme acquis :
  • merci à Free et France Télécom d'avoir joint leurs forces et leurs neurones pendant plus d'une heure chez moi pour rétablir ma connexion internet défaillante.
  • merci à Amina pour son adorable commentaire qui me donne envie de continuer à écrire dans ce blog qui conquiert chaque jour quelques nouveaux lecteurs.
  • merci à The Homme, malgré les disputes, malgré les silences parfois, pour tous les moments où c'est top d'être ensemble, pour tout ce que j'apprends sur moi et sur nous à travers notre vie ensemble.
  • merci à mes beaux enfants de faire de nous une vraie famille
  • merci à mon fils d'être ce qu'il est - comme tous nos enfants - un miracle quotidien (fatiguant étourdi énergique accaparant, oui ! mais un miracle quand même ! il y  a 7 ans il n'existait même pas, aujourd'hui il s'interroge sur le sens de la vie. si ce n'est pas du miracle en béton ça)
  • merci à la France d'être une démocratie , une terre de discours libre, une terre de richesses même s'il faut travailler à faire plus et partager mieux.
  • merci à ...
Merci donc. C'est fou ce que l'on se sent riche avec une liste comme celle là. Le décompte Assédic de vendredi, un peu léger il faut bien le dire,  n'a pas grand poids face à ça.
Soyez sage ! Profitez de ce que la vie vous offre, pensez juste à le repérer... ce serait trop bête de ne le réaliser que quand cela se sera enfui... Ce ne sera pas toujours mieux demain, et il est important de se rendre compte à quel point c'est déjà pas mal aujourd'hui !
Soyez heureux !

mercredi 21 novembre 2007

rester calme, 25 trucs qui aident !


Oui, parfois la vie ne va pas exactement comme on l'entend. Et garder son calme dans les situations les plus inattendues, les plus difficiles, ça aide. Dans la vie,  il y a les moines zen (j'admire) qui restent de marbre, et les autres (plutot ma catégorie) qui partent en étincelle... pas toujours utiles, et pas toujours agréables pour les autres. Comme je fais le pari que vous êtes plutot de la seconde catégorie (un analyse approfondie de mon lectorat m'a confirmé la part mineure de moines zen),  voici une liste pour vous ! 25 petites idées à picorer, pour garder celles qui vous conviennent dans votre boite à outil secrète ... afin de retrouver votre calme rapidement dans les moments "sans".

  1. prendre une longue inspiration
  2. ne rien faire pendant 5 minutes
  3. faire une sieste
  4. prendre une douche
  5. écouter de la musique agréable et gaie
  6. écouter des bruits naturels (la mer, les oiseaux)
  7. faire de la musique
  8. partager votre souci avec un ami positif (oui il y a des amis qu'on aime tout en sachant qu'il ne seront pas d'un grand secours dans certaines situations. choisissez bien votre interlocuteur ! ne demandez pas à votre meilleure amie, traumatisée par un divorce sanglant, de vous rassurer après une magnifique dispute avec The Homme par exemple)
  9. vous demander "quelle action maintenant" et rester concentré sur cet unique pas
  10. aller dans la nature (plage, forêt)
  11. faire un tour à vélo (si vous êtes énervé pour cause de vélib en panne, cette option est à écarter)
  12. parler d'autre chose
  13. boire un grand verre d'eau (oui, d'eau!)
  14. jouer avec vos enfants
  15. aller manger avec quelqu'un qui n'a rien à voir avec votre problème
  16. faire une série d'exercices physique, cracher votre feu dans un sport qui vous défoule
  17. prendre une tasse de thé - ou de café, je ne suis pas sectaire- en respectant le calme et le rite approprié, savourer les saveurs et vous recentrer sur vos sensations
  18. vous rappeler que "cette situation n'est pas aussi difficile que je le crois. bien des gens traversent en ce moment des situations bien plus difficiles que celle là"
  19. être reconnaissant de ce que vous avez encore, si vous avez perdu quelque chose ou quelqu'un , au lieu de vous concentrer sur ce que vous n'avez pas... ou plus
  20. réfléchir à ce que cette situation vous apprend, à ce qu'elle vous permettra d'éviter peut être plus tard comme erreur
  21. nettoyer la litière du chat, ranger votre tiroir à lingerie, débarrasser quelques jouets cassés... ranger met de l'ordre dans la vie comme dans la tête
  22. acheter du millet au serin, offrir du Shebix au chat, passer une heure en forêt avec le chien (au pire empruntez celui de vos voisins qui déprime en appartement) et vous souvenir de ce qu'est une joie simple
  23. regarder la pluie tomber par la fenêtre, et penser que vous auriez pu être en train de chasser le mammouth dehors, en crapahutant dans la boue, il y a quelques milliers d'années
  24. jardiner, même si c'est dans une balconnière de 25 cm de long : toucher la terre, planter la vie remet les choses en perspective. et regarder ensuite ses plantes grandir rassure sur la puissance de la vie.
et parce que vous êtes très sages, une vingt sixième idée en prime, toute simple
    26. souriez
ca parait simple... oui, je suis d'accord, ça aura l'air un peu grimaçant au début peut être; un peu forcé. Mais le sourire appelle le calme et la lumière, même dans les moments les plus durs. De même que la paix intérieure donne le sourire (clin d'oeil au bouddha) le sourire donne de la paix intérieure :c'est un aller-retour !!
Alors, souriez, et quoiqu'il arrive, soyez zen !
Petit avertissement au lecteur : comme pour tout auteur de conseils psychologique, développement personnel, amélioration de soi etc... il va de soi que je prêche de magnifiques principes que je n'applique pas avec autant de talent dans la vie que dans mes pages.. Que mes familiers, qui connaissent mes superbes énervements, arrêtent de rire à la lecture de ces lignes et réalisent bien que c'est parce que j'ai besoin de ces 25 (non, 26 !) trucs pour rester calme que je peux en parler avec autant d'assurance !!

lundi 19 novembre 2007

de "comment tout faire" à "par où je commence"


La vie est imprévisible. Comme disent les tenants de la philosophie chinoise, "il n'y a finalement qu'une chose qui ne change pas, c'est le changement".
Il y a deux semaines, j'étais encore une salariée stressée, galopant de scooter en métro pour arriver (péniblement) à jongler entre famille et emploi.
Une rupture de période d'essai plus tard( je venais de changer de boulot) me voici zen, à la maison, regardant les grèves épuiser mes concitoyens en me demandant comment j'aurais survécu à cette situation s'il avait fallu que j'aille travailler.
Moi qui ai travaillé sans interruption depuis plus de 15 ans, je ressens une immense sérénité dans ce qui m'arrive. Voire même une certaine excitation.
Eh oui, d'un seul coup, tout est possible ! ma vie n'est plus sur aucun rail pré déterminé, je dois reprendre ma reflexion, choisir mes aiguillages, décider de ma destination. Et je trouve ca... grisant.
Je ne cours plus après le "comment vais je arriver à tout faire dans la journée" (encore que, c'est fou ce que j'ai à faire finalement, alors que je ne travaille plus. Ne croyez pas que les mères au foyer se reposent ! moi le soir, je tombe raide !!). Je commence à faire le tour du "par où je commence"... commençant pas l'incontournable étapde "mais au fait, je vais où exactement".
Bonne nouvelle collatérale, pour vous lecteurs qui me suivez depuis quelques mois, je vais avoir plus de temps pour alimenter ce blog, aller chercher des idées marrantes et pratiques pour faciliter la vie de tous les jours. alors revenez me voir : je suis à la maison !!

vendredi 26 octobre 2007

Etablir un budget: premier pas pour maitriser son argent


A la demande de plein de mes lecteurs (2, vous imaginez? deux personnes que je ne connais pas qui me demandent d'écrire quelque chose qui leur sera utile ! ca parait idiot, sûrement, mais c'est quand même une sensation géniale de recevoir des commentaires et demandes d'inconnus qui au passage, souvent, en profitent pour mettre un mot gentil. je suis accro à mes messages blog.fr !!)
A la demande générale, donc, je vous propose de vous donner une petite base pour établir votre budget personnel, ou familial si vous avez charge d'âme. Et non seulement je vais vous donner des conseils avisés, mais il y aura même des vrais morceaux de fichiers à télécharger dedans ! magique non ?
Mais, faire son budget, ça sert à quoi , au fait ?
Eh bien, ça sert avant tout à vérifier que vous vivez bien selon vos moyens (voui, nous sommes quelques uns à glisser dans la facilité de la dépense sans toujours nous rendre compte du piège, je le sais) et à identifier
  • où sont vos "fuites" .
  • comment rétablir un équilibre
  • et même commencer à dégager un excédent pour épargner, réaliser un beau projet, pouvoir prendre une retraite un peu anticipée etc...
Je vous propose donc toute de suite, en pièce jointe à télécharger :
 budget mensuel type
une feuille excell toute simple, avec un budget type. Vous pouvez l'importer (pas de virus, promis et testé!) et la modifier à votre gré pour l'adapter à votre sauce : on y retrouve les grandes catégories généralement incontournables, mais votre situation est forcément un peu différente.
Importez cette feuille excel, imprimez la, prenez votre courage à deux mains, et avec les mains qui restent prenez vos relevés de banques et vos tickets de cb, vos avis d'impot et de taxes, d'assurances, vos quittances, et commencez à remplir les trous.
Je vous conseille, pour les parties plus difficiles à cerner que sont les courses, les dépenses de restau, de loisirs etc... de mettre pour l'instant dans la colonne "prévue" ce que vous estimez, aujourd'hui, être votre dépense mensuelle sur le sujet.
Une fois votre grille remplie au maximum de tout ce que vous pouvez d'ores et déjà renseigner, reprenez votre courage à deux mains (il a déjà servi, mais il doit en rester encore !), le premier du mois qui suit, et prenez maintenant l'habitude de noter SYSTEMATIQUEMENT dans votre colonne "réel" chaque dépense quand elle arrive. Vous pouvez imprimer la feuille et la remplir à la main , en la gardant sur vous ou en le faisant le soir chez vous. Vous pouvez aussi garder le format numérique et renseigner vos dépenses (notées dans votre agenda sur la page du jour par ex) régulièrement.
Dans un mois vous aurez un panorama saisissant : ce que vous pensiez dépenser, et ce que vous dépensez vraiment.
En général, (sauf grande maitrise de soi et de son argent, ou récent gain au loto) la découverte est plutot douloureuse... et vous constaterez que la ligne du bas (solde réel) est plus souvent rouge que vous ne le pensiez.
L'important, c'est que maintenant vous en êtes conscients !
Vous pouvez maintenant passer à l'étape réajustement : vous mettez des chiffres réalistes dans la colonne "prévue", et vous regardez le solde. C'est positif ? bravo, vous êtes dans les clous, vous pouvez continuer sur cette lancée. Vous êtes négatif ? Ou vous êtes un peu positif, mais vous voudriez mettre de l'argent de côté pour de l'épargne, un projet etc ?... Alors c'est le moment de reprendre le budget, ligne par ligne, et de vous demander comment les alléger. Certaines sont impossibles à modifier (si vous connaissez un moyen de supprimer la ligne impôts, faites moi signe, je jure de faire un post sur le sujet!). D'autres ne dépendent que de vous : courses, loisirs, abonnements etc...
Une fois votre audit financier personnel fait, transformez vos colonnes "prévus" en enveloppes, de véritables garde fous pour vos dépenses : dans votre agenda, vous reportez votre budget mensuel sur les dépenses que vous faites quotidiennement (Ex. restaurant) et à chaque dépense vous la soustrayez de votre budget. Vous mangerez peut être du "fait maison" en tupperware les 4 derniers jours du mois, assis sur un banc du square près de votre bureau, mais au moins vous éviterez les fuites financières !
Si vous conservez votre habitude de reporter vos dépenses chaque mois dans votre budget, vous deviendrez lentement mais surement maitre de votre destin financier. Et vous pourrez même vivre plus frugalement, en vous posant les bonnes questions . Non, je ne vous dis pas de devenir radin ! mais frugal, ce qui n'est pas pareil... Simplement avoir selon ses besoins !
Exemple type de la prise de conscience que peut générer la lecture d'un budget : "maintenant que j'ai une box internet avec une offre télévision qui fonctionne correctement, dois je vraiment continuer à payer un abonnement satellite couteux?" mine de rien 29 ou 39 euros de moins par mois, multiplié par 12 , ça fait...
oh, et puis àvous de calculer ! c'est votre jour de budget, non ?

vendredi 12 octobre 2007

Etre désorganisé, ça a un coût !


rangementbureau.jpgJe reviens souvent sur le sujet de l'organisation... deux années de vie commune avec The Homme, dont le sens de l'organisation n'est pas la qualité majeure, m'ont appris tout la valeur d'une bonne organisation au quotidien.
Mais nos amis américains ont fait mieux : ils ont évalué le temps perdu et le cout pour l'entreprise ... Pour faire court, une personne moyennement désorganisée (du genre à mettre ses papiers en pile, et à laisser sa boite mail envahie de spam non ouverts) perd pratiquement 2 heures par jour à cause de son désordre.
Quelqu'un payé 50 000 euros annuels et travaillant 40 heures par semaine fait donc payer plus de 12000 euros à son employeur au titre de ses recherches désespérées dans ses piles de papier.Pour peu que notre sujet ne soit pas un employé, mais un patron ou un free lance, il perd plus de 10 000 euros par an ...
Si l'on ajoute le travail induit pour les autres (cherchant pour vous les documents ou gênés pour travailler par les retards et éléments manquants) la facture s'alourdit encore.
Alors ne vous cherchez plus d'excuse (le désordre est créatif, moi je sais où c'est, l'ordre c'est rigide) et cherchez plutot les pistes simples et faciles pour mettre de l'ordre au quotidien : vous économiserez du temps, de l'argent... et entre nous, beaucoup d'énervement !
et bon week end en attendant...

jeudi 4 octobre 2007

Une autre façon de faire un album de bébé ...


Félicitations, vous êtes enceinte. Toute à votre bonheur, vous parcourez fébrilement les librairies pour trouver l'album de bébé que vous allez doucement remplir de vos souvenirs , impressions, photos... Et vous finissez par acheter un livre forcément craquant, mais finalement semblable à des centaines d'autres vendus au même moment.
STOP !
Sortez des sentiers battus, et faites les choses différement ! Vous connaissez peut être lulu, le site qui permet d'éditer ses propres livres ? SI la réponse est non, il est temps de le découvrir : pour un coût somme toute modique, vous téléchargez votre livre, vous le faites imprimer à autant d'exemplaires que vous le voulez, et vous le recevez tout relié tout beau chez vous...
Et bien, faites appel à Lulu pour faire l'album de votre bébé ! Faites un max de photos, prenez des notes
souvent d'un coup de Word avec la date, gardez tout ça pour faire, au bout de 6 mois ou un an, l'album de vos rêves, sur mesure, avec vos dessins (pourquoi pas, il suffit d'un scanner qui se trouve aujourd'hui pour moins de 100 euros) vos photos, vos souvenirs, ses premiers mots, ses premiers pas.
Cerise sur le gateau, vous pouvez en faire plusieurs exemplaires pour en offrir à vos parents, beaux parents, en garder un pour boutchou quand il sera plus grand (ils adorent se revoir bébé dès qu'ils ont 3 ou 4 ans... oui, la nostalgie commence déjà là), et même en offrir un à l'ainé qui pourra le garder en souvenir de ce dont il a été témoin.
Et pour les années suivantes, ne vous arrêtez pas ! faites des photos des plus beaux dessins, des improbables bricolages rapportés de la crèche ou de l'école, réunissez les souvenirs de vacances en famille, photographiez les dents tombés et les plus beaux bleus aux genoux... et faites chaque année un album de la saga familiale. Nettement plus sympa que les albums aux pages rigides, et là aussi imprimables en plusieurs exemplaires pour que chacun ait le sien.
Allez faire un tour sur lulu qui vient de se refaire une beauté, et longue vie à vos souvenirs reliés !!

mardi 25 septembre 2007

Vous vivez dans le chaos ? envie d'être aidé par un organisateur professionnel ?


Vous regardez autour de vous et vos bras vous en tombent ? vous ouvrez votre garage et vous manquez mourir étouffé sous l'avalanche ? votre cave est inaccessible depuis que vous y avez entassé des années d'objets inutiles ?
Savez vous qu'il existe des professionnels pour accompagner ce genre de situation et résoudre ce genre de problème ? Bon, la mauvaise nouvelle , c'est que ces professionnels (plus de 2000 aujourd'hui) sont aux Etats Unis et au Canada. Ca fait sans doute un peu cher le déplacement pour votre cave !
La bonne nouvelle, c'est que je me tâte sérieusement sur l'idée de lancer cette activité en France - et en région parisienne pour commencer-.
Alors voila l'idée : vous avez un vrai problème de désordre, une pièce que vous voulez voir revenir à un stade humain : cuisine, salon, chambre, garage, peu importe ? Envoyez moi un petit mail à entouteserenite@gmail.com et soumettez moi votre problème : des photos du lieu, vos objectifs, vos difficultés, vos envies ... bref ce que vous avez envie de faire de ce lieu une fois réorganisé .
Je choisirais , le 15 octobre, le ou la gagnante de ma première prestation gratuite : un bon moyen pour moi de m'exercer et vérifier la pertinence de mon concept (oui, j'ai fait une école de commerce dans une autre vie, ça se sent dans le wording, non !) et un bon moyen pour vous, en quelques heures et pour pas de sous, de revenir à une vie meilleure ...

En échange je vous demanderais simplement : de me donner votre avis sincère sur la prestation (et je vous dirais combien elle aurait couté en réalité pour que vous puissiez juger de son rapport qualité -prix) ; de pouvoir publier les photos avant après ; et enfin de pouvoir publier votre témoignage dans mes supports de communication.
Faites moi une lettre de candidature sympa, ça me donnera d'autant plus envie de travailler pour vous !
La prestation d'un organisateur professionnel, c'est quoi :
. faire le point avec vous sur la pièce qui vous pose problème, et définir ensemble ce que vous voulez qu'elle devienne.
. vous accompagner pour le tri afin de garder ce qui vous est vraiment cher ou utile, et de retrouver de l'esapce vital.
. vous aider ensuite pour le rangement, l'organisation du lieu. Vous permettre de choisir les meilleures dispositions, et éventuellement vous aider à choisir des aménagements complémentaires pour mieux vous organiser et tout ranger.
. vous aider à comprendre pourquoi jusque là vous n'arriviez pas à gérer ce lieu et vous donner les trucs, astuces et attitudes pour ne pas perdre le bénéfice de ce qui a été fait. Vous aider à gérer votre relation avec les objets, les vêtements, les papiers etc..
L'organisateur professionnel n'est pas un décorateur (simplement un lieu bien rangé et bien aménagé est tout de suite plus agréable!), mais bien quelqu'un qui organise : placard, chambre, salon, garage, bureau, cuisine, tout est possible, tout peut s'organiser plus agréablement ; ycompris les agendas, les papiers administratifs etc !
L'organisateur est en revanche un peu psychologue et peut aider à comprendre des mécanismes psychologiques ou comportementaux pour vous permettre de mieux vivre et de mieux vous organiser. Pas de jugement, pas de sermon, simplement la recherche de ce qui VOUS convient dans votre votre lieu de vie ou de travail, les meilleures solutions d'organisations pour votre façon de vivre.
Alors pour gagner une intervention chez vous de 5 heures (hors achat de matériel) : à vos candidatures !!
envoyez vos mails de candidature à entouteserenite@gmail.com
et à bientot chez vous, en toute sérénité !

dimanche 23 septembre 2007

7 grands principes à garder à l'esprit pour mieux comprendre les autres


Je ne résiste pas au plaisir d'adapter un blog américain que j'ai trouvé très utile... et d'une simplicité reposante. Oui, comprendre les autres n'exige pas toujours d'avoir étudié Lacan dans le texte pendant 5 ans, il y a des pistes plus simples et plus concrètes !
Pour ceux qui préféreraient la version originale, je recommande le blog de Scott Hyoung, à la fois riche et clair. Lumineux même... Pour les autres qui préfèrent notre bon vieux français, voici une traduction libre ...
***
La plupart des livres que je lis sur les relations humaines abordent 2 grands genres :
  • des trucs évidents que tout le monde ou presque peut comprendre, même si c'est peu appliqué : faire attention, être gentil, etc...
  • ou à l'inverse des trucs bizarres et complexes qui expliquent certaines conduites mais sont difficiles à appliquer au quotidien.
Entre les deux, j'ai trouvé ("je" est en ce cas Scott Young, pas moi !) qu'il y avait un juste équilibre : des principes qui peuvent s'appliquer de façon générale, mais ne sont pas des évidences. Connaître ces principes permet de diminuer les erreurs d'interprétation, qui génèrent ensuite les conflits entre personnes, les difficultés en société et les émotions négatives.
Voici donc 7 clés pour mieux comprendre les autres :
Règle un : ne jamais penser mauvaise intention, là ou vanité et intérêt personnel suffisent
Soyons lucides : les gens ne sont pas très préoccupés de votre bien être. Ce n'est pas qu'ils soient méchant, ou brutaux, simplement ils simplement sont tournés sur eux mêmes. Observons ce schéma (en V.O. !). Il montre la variété des pensées d'un être humain lambda.



Dans cet exemple, 60 % des pensées sont dirigées vers moi-même : mes buts, mes problèmes. mes sentiments.
Ensuite 30% vont vers les relations, mais sur comment elles m'affectent : que pense Julie de moi, comment mon patron va t il apprécier ma présentation, mes amis m'aiment ils vraiment, ou m'ont ils trouvé pénible hier soir ?
Seuls 10% du temps de ce modèle est consacré à l'empathie. L'empathie est ce rare moment où une personne ressent véritablement les émotions, les problèmes et les perspectives d'une autre personne : au lieu de me demander ce que Julie pense de moi, je me demande ce que ressent Julie.
Et à l'intérieur de ces 10 % , les gens doivent répartir leur attention entre les centaines de personnes qu'ils connaissent. Le résultat, c'est que vous n'occupez qu'une fraction de ce pourcentage dans l'esprit de la plupart des gens autour de vous, et au maximum quelques pourcents dans une relation profonde . Et même si vous êtes présent dans les pensées de quelqu'un, ce sera le plus osuvent sous l'angle "comment cette relation m'affecte".
Qu'est ce que ça signifie ?
  • Etre timide n'a pas grand sens, car vous n'occupez qu'une très petite place dans l'esprit des gens. Le temps que vous passez à vous juger et vous critiquer est infiniment plus long que celui que les autres ont à vous consacrer vraiment !
  • Les gens qui apparaissent méchants ou brutaux ne le font en général pas intentionnellement. Il y a bien sûr des exceptions, mais la plupart du temps, les émotions, les chocs ce que vous ressentez ne sont que des effets collatéraux, pas des objectifs premiers de leurs actions.
  • A vous d'entretenir les relations : n'attendez pas d'être invité , n'attendez pas d'être approché ! agissez !
Règle 2 : peu de comportements sont explicites
La plupart du temps, les vraies motivations de nos actes sont cachées. Quand une personne est déprimé, ou en colère, ses comportements vont l'exprimer de façon distordue par rapport à ses sentiments réels. Ainsi, si j'ai eu l'impression que vous m'avez ignoré, je vais me taire sur le moment... mais je vais vous snobber plus tard !
Il existe une vieille plaisanterie qui dit qu'une femme qui utiliser les mots "bien sûr, ok, d'accord, allons y" n'est au fond pas d'accord. J''ai remarqué que les hommes peuvent aussi avoir ce genre de discours poli dans certaines situations, bien que ce soit de façon un peu différente.
Il vous faut donc faire appel à l'empathie, et pas juste à l'écoute de l'autre. Construisez des relations de confiance, apprenez à creuser un peu. En faisant appel à l'empathie, vous pourrez plus facilement décrypter ces attitudes détournées et aller au coeur des problèmes.
Une autre application de cette règle : souvenez vous que la plupart du temps, lorque vous ressentez quelque chose, personne d'autre ne le sait. Alors ne vous laissez pas aller à la colère quand les autres ne sont pas dans la réponse que vous attendez : si vos actes ne sont pas les reflets de votre pensée, n'en voulez pas aux autres de les avoir induits en erreur !

Règle 3 : les conduites sont largement dictées par un altruisme égoîste
Dire que tout le monde est égoîste est une exagération grossière. Ce serait ignorer ces actes de gentillesse, de sacrifice et d'amour qui rendent le monde plus supportable. Mais je soutiens que presque tous (pas tous, mais presque tous) les comportements peuvent être rapportés au principe de l'altruisme égoïste.
Le principe de base de l'altruisme égoîste, c'est le "gagnant gagnant" : vous aider m'aide directement ou indirectement. Cela s'applique à de nombreuses catégories :
  1. Transaction- lorsque j'achète une voiture, le vendeur comme moi en tirons bénéfice. J'ai le véhicule que je veux, le vendeur a de l'argent pour faire ce qu'il veut. C'est le mode de relation d'égoïsme altruiste le plus répandu entre les gens qui n'ont pas de lien émotionnel.
  2. Liens familiaux - "Le sang est plus épais que l'eau" : nous sommes programmés pour protéger ceux qui partagent nos gènes. Ce principe peut s'étendre à nos amis les plus proches et les gens que nous aimons.
  3. Statut social - Aider peut être un signe de pouvoir. Ainsi chez de nombreuses familles de primates, offrir de l'aide est un signe de dominance. Les gens fonctionnent pareillement, offrant leur aide pour accroitre leur propre estime d'eux même et leur reconnaissance par les autres.
  4. Réciprocité attendue- de nombreuses relations sont basée sur ce sous entendu que la réciprocité est due. Je t'aide maintenant car tu 'aideras plus tard.
Il existe parfois des comportements qui échappent à ces groupes ; nombreux sont ceux qui sont morts pour des causes qui n'affectaient pas leur famille, et nombreux sont les bénévoles qui donnent leur temps à des missions humanitaires. Mais ce sont là des exceptions.
Comment appliquer ce principe ? Dès lors que vous comprenez les motivations des gens sont à la base égoïstes, vous pouvez faire appel à eux plus facilement. Trouvez donc le moyen d'aider les gens dans les 4 catégories listées, et ne comptez pas sur l'aide des gens en dehors de cette logique d'altruisme égoïste : bien sur ce n'est pas impossible... mais ce n'est pas probable!

Règle 4 : les gens ont mauvaise mémoire
Déjà oublié le nom de la personne que l'on vient de vous présenter à une soirée ? Une autre règle du comportement humain est que les gens ont du mal à mémoriser, et en particulier les informations (cf règle un) qui ne s'appliquent pas à eux. Les gens se souviendont plus de vos ressemblances avec eux que de vos différences (sauf si ces différences ont provoqué des émotions chez eux).
J'ai récemment brisé cette règle. J'ai pris rendez vous pour parler au téléphone avec quel'un que je ne connaissais pas. Malgré agenda et rappels, quelques changements imprvus de planning m'ont fait rater le rendez vous. Je me suis donc rapidement excusé et j'ai fixé un nouveau rendez vous.
Mais le fait que la plupart des gens n'ont pas de système de planning et de rappels sophistiqués. et qu'ils sont oublieux de nature : donc ne voyez pas immédiatement de la méchanceté ou du mépris dans un oubli ! L'autre aspect de la règle est que vous pouvez faire la différence en faisant preuve de votre fiablité avec une bonne mémoire, ou au moins un bon système de rappels.
Règle 5 : tout le monde est émotif
Peut être est ce une exagération. Mais le coeur du message est que les gens ont tendance à avoir des émotions plus fortes que ce que l'on perçoit. Les gens qui ont des accès réguliers de colère, de déprime ou d'enthousiasme sont mal perçus dans la plupart des cultures, donc on apprend rapidement à les contenir. Et c'est particulièrement vrai pour les hommes (demandez aux femmes qui essaient de nous comprendre)
L'application dela règle est : ne pensez pas que tout va bien tant que l'autre n'a pas une dépression nerveuse. Nous avons tous nos problèmes, colères et bouleversement qui sont généralement contenus. Vous n'avez pas besoin de creuser tous les sentiments des autres, mais être sensible à ces courants sous terrains vous permettra de mieux aider.
Une autre application de cette règle est similaire à la règle deux : les gens considèrent en général que tout va bien pour vous tant que vous n'avez pas explosé.

Rgèle 6 : les gens sont seuls
Autre généralisation. Mais il est étonnant de voir à quel point des gens autour de nous qui paraissent avoir tout souffrent de solitude. En tant qu'animaux sociaux, je pense que les gens sont particulèrement sensibles à toute menace d'être exclu du groupe : à l'époque de Néanderthal, l'exil signifiait la mort...
L'application de cette règle est que le sentiment de solitude est un fait très commun, et que lorsque vous le ressentez... vous n'êtes pas seul ! J'étais angoissé auparavant lorsque j'avais le sentiment d'être un intrus dans un groupe. Bien que toujours humain, j'ai réalisé que nommer ce sentiment et le considérer comme très commun était efficace pour le réduire.

Règle 7 : ai je déjà dit que les gens sont centrés sur eux même ?
Cela ressemble à la première règle, mais je crois que les applications vont plus loin que sur les seules relations et émotions. Le fait de savoir que les gens soient trop centrés sur eux même pour vous accorder beaucoup d'attention, qu'ils ont plus tendance à se sentir seuls, différent et émus qu'ils ne le laissent percevoir peut changer votre façon de voir le monde.
Cette nouvelle persepctive doit vous rendre plus actif et plus indépendant. Une fois ces règles comprises, j'ai compris pour ma part que je devais agir. En mettant votre bonheur dans les mains des autres (ou d'un autre) vous ignorez toutes ces règles, et le faites à vos risques et périls.
J'aime avoir un regard optimiste mais réaliste sur les autres. Les autres font en général de leur mieux, mais ils font des erreurs et souffrent d'une involontaire absorption en eux même. En d'autres termes, ils sont... tout bêtement comme vous !
***
tout simple, mais clair et, ma foi, utile. Bonne semaine zen !

mercredi 19 septembre 2007

Survivre à son déménagement !


Je n'ai pas écrit depuis quelques jours. Ce n'est pas que je me cherche des excuses mais ... le fait est que j'en ai une excellente : nous déménageons !
Ah, le déménagement. Saviez vous que les Français considèrent que c'est le troisième plus fort stress de la vie quotidienne, après un deuil et un divorce ?! Je n'en suis pas là (heureusement, entre nous, car c'est mon 5ème déménagement en 8 ans, donc je relativise). Mais le fait est que déménager, c'est compliqué. Et plus encore quand c'est une troupe entière qui prend ses racines avec elle . Ah, que je regrette nos braves déménagement d'étudiants, qui tenaient dans une 4L et qu'on terminait sur une platrée de nouilles avec les copains.
Aujourd'hui, un déménagement en famille, c'est une véritable entreprise.
Tenez, rien que les transferts de téléphone, cable, satellite, groupé, dégroupé, mobile, wifi... ca demande un temps plein pendant un mois à soi tout seul. Alors quand on ajoute les administrations, les cartons, les travaux... c'est dur !
Quelques trucs et pensées utiles glanées pendant ces moments cahotiques :
. profitez en pour jeter ! oui, enfin jeter, donner, vendre, mais profitez en pour trier. Incroyable ce que l'on retrouve derrière les portes, dans les fonds de tiroirs, sur le dessus des armoires. Alors zou, prenez un abonnement à E bay (ma boutique, kiwi941 !) liez vous d'amitié avec le responsable d'Emmaus ou du secours catholique (il faut les supplier pour qu'ils viennent chercher vos cartons à donner, sachez le), et prévoyez une enveloppe sympa pour les éboueurs à la fin de votre purge. Mais allégez vous ! Autant que vous n'aurez pas à ranger ensuite et qui fera plaisir à d'autres.
. Exploitez au maximum internet. Le site officiel du changement d'adresse est un vrai bonheur : on programme sa date , on entre ses infos (pensez à avoir votre déclaration d'impots, votre numéro de sécu et d'allocataire sous la main pour gagner du temps) et ca fait tout tout seul, ou presque. Je m'y suis prise bien à l'avance, et j'en remercie le ciel quand je vois les imprévus qui nous sont tombés dessus depuis.
. faites participer les enfants : faites leur choisir les couleurs des murs de leur chambre, imaginez ensemble le salon, et surtout faites leur faire leurs propres cartons. Eux adorent se projeter dans l'avenir (ils n'ont pas de chaines de souvenirs aussi lourdes que les nôtres aux pieds) et ils peuvent investir plus facilement comme ça le nouveau lieu. Et puis ca aide ! et ça responsabilise, même à 5 ans !
. attaquez vous aux cartons à l'avance : pas très agréable peut être dans le salon, mais cela laisse le temps de trier, de laver avant de ranger (nettement plus agréable quand on arrive épuisé sur l'autre rive) et d'organiser. L'idéal ? marquer sur chaque carton, sur le dessus et sur un côté au moins, ce qu'il contient et la pièce où il va. Comme ça les cartons aboutissent (que ce soit sur l'épaule d'un déménageur ou d'un copain) pile ou il faut. Quelques pas en moins par carton, c'est appréciable, croyez moi.
. faites un tour de remerciement de la maison ou de l'appartement que vous quittez, avec vos enfants. Proposez leur une petite cérémonie pour marquer le coup : une bougie et quelques fleurs pour remercier le lieu de vous avoir accueilli et protégé, et une minute de silence les yeux fermés pour emporter avec soi tous les bons souvenirs, tous les bons moments liés à ce lieu. C'est comme "se quitter bons amis", ça ferme la boucle.
. faites une fete pour votre arrivée : en symétrique, faites le tour du nouveau lieu, si possible juste avant l'emmenagement alors qu'il est encore vide. Proposez aux enfants de poser quelques fleurs, de faire le tour du lieu pour célébrer l'arrivée. chanter, courir, rire et se présenter au lieu est recommandé ! Prenez le temps d'écouter les pièces, l'atmosphère, et demandez aux lieux de vous accueillir et de vous protéger. Une maison, ou un appartement, ça s'apprivoise ! Et une fois installé, les cartons déballés, faites une crémaillère ! une grande fete sympa et décontractée qui renouvelle l'énergie de la maison, la met à votre diapason.
sur ce , je repars à mes cartons ... soyez zen !

jeudi 6 septembre 2007

Vers une vie plus simple ... et plus heureuse


Ou comment ne pas se laisser plomber par le matérialisme ambiant...
Vous avez remarqué, sans doute, que nous sommes dans un monde matérialiste qui s'acharne à nous faire croire qu'avec une plus grosse voiture, une plus grande maison, un plus petit téléphone, notre vie serait meilleure (et je passe discrètement sur le sujet femme plus blonde et plus jeune, ou homme plus riche et plus musclé !).
Oui nous sommes bombardés tous les jours de sollicitation, et nous nous laissons tous entrainer dans ce toujours plus. Alors il est temps de donner un bon coup de frein, de descendre de cette voiture un peu folle, et de regarder le paysage autour de nous. Avoir n'est pas un but ! Nous pouvons vivre plus simple, et, paradoxalement, plus heureux.
Le but n'est de s'interdire de consommer (soyons clair, cela ne me menace pas prochainement). Mais de sortir de l'idée que nous sommes ce que nous avons, et de faire le tri pour ne garder que le meilleur.
Le matérialisme est une mauvaise réponse au vide
Vous êtes déprimé, vous vous sentez "un creux là" (Astérix en Helvétie) ... Inévitablement vient la tentation de combler avec des choses. Helas, c'est un puits sans fond, vous aurez brièvement l'impression de combler le vide, il reviendra inévitablement.
Comme dit la sagesse bouddiste, si un objet apportait vraiment du bonheur, vous l'aimeriez de plus en plus, au fil des années. Or c'est généralement l'inverse qui se produit... L'objet perd son pouvoir magique avec le temps.
alors, pour remplir le vide intérieur, il existe d'autres pistes, plus sûres, et plus simples
  • les relations humaines
  • la passion pour son travail ou un hobbie
  • le service aux autres
  • les défis personnels
  • la connaissance
Réduire le matérialisme n'est pas le nier totalement ! Vous n'avez pas à vivre dans une robe de bure, un bol en argile à vos côtés. L'extreêmisme anti matérialisme n'est jamais qu'un nouvel excès ! L'important est de considérer ses objets comme neutre, de ne pas se laisser leurrer. C'estdonc une question d'attitude intérieure plus que d'action.
  1. Vous n'êtes pas les choses que vous possédez. Séparez votre identité de ce que vous possédez, vous n'êtes pas sportif parce que votre voiture est rouge, ou bête parce que votre voiture est moche (je caricature à peine).
  2. Les relations parlent d'être, pas d'avoir . Nous ne devrions pas parler "d'avoir" un mari ou un enfant. C'est confondre l'objet, que l'on a en effet, et l'être avec lequel on est en relation. Plus vous traiterez les autres et les relations en objets, moins vous en tirerez de richesse... au sens figuré !
  3. Donnez vous des buts, des défis . Pour combler le vide , au lieu de matérialisme, remplissez votre vie de défis. Qu'ils soient matériels (l'année prochaine, j'aurais payé toutes mes dettes) ou non (le mois prochain, je peux monter toute cette volée de marche sans être essouflé grâce à mon entrainement), le défi donnera du sens et de la passion à votre vie, mettra du rythme et du suspens à votre quotidien.
  4. Aidez. Mettez votre énergie au service des autres. Allez distribuer des repas pour les restaus du coeur quelques soirs, dépannez votre voisine âgée en faisant quelques courses, servez d'écrivain public dans votre école pour les parent en difficulté... tous les talents sont utiles, et votre soirée ou votre dimanche vous laisseront avec une sensation bien plus gratifiante qu'un shopping (et votre banquier ne vous convoquera pas pour ça !).
  5. Jetez . J'adore celui la... oui je l'avoue j'éprouve un vrai plaisir à libérer un espace de ce qui l'encombre... l'espace pouvant être une maison de 200 m2 ou un tiroir à chaussette. Pour ne pas vous laisser aller à acheter sans cesse, fixez vous des limites, triez, jetez : 7 paires de chaussettes (une par jour de la semaine, de lessive en lessive) c'est suffisant. Jetez moi ces vieilles choses informes ! rangez ! respirez ! ne soyez pas dupe de l'habitude et de la puissance d'inertie des objets.
  6. Regardez la richesse comme un défi, non un but. Comment garder le bonheur quand un but est atteint ? faire de l'argent n'est pas une fin en soi : c'est plutot l'occasion de s'astreindre à une discipline, à du travail, de se prouver des choses.
  7. Privilégiez le faire à l'avoir. Vous pensez que vous offrir des skis neufs améliorera votre expérience. Et puis vous êtes trop crevés pour aller skier en février. Et puis vous n'avez pas de neige l'année suivante... Et pourtant en année 3 vous vous rachetez une paire. C'est comme skier par procuration... Mais si le matériel est nécessaire, il n'est pas tout ! skiez ! ne vous laissez pas aller à acheter des objets en croyant que cela remplace le vécu ! toute la pub joue là dessus, et c'est une illusion. Les objets ne sont pas des intermédiaires obligés, et une demi heure de plaisir à coller des allumettes pour faire une tour eiffel peut être un vrai bonheur.
  8. Utilisez l'argent pour vous libérer, pas vous enchainer . Vous avez une augmentation, un héritage, un gros lot à la loterie ? Aulieu d'élever aussitôt votre niveau de vie, créez un écart entre votre revenu et ce que vous dépensez, afin de vivre au dessOus de vos moyens. Cela vous donnera la liberté de poursuivre des buts et des idées au long terme.
  9. Visez la simplicité. Vos possessions, si elles sont coûteuses, fragiles, compliquées, alourdissent votre quotidien. Faites le tri, choisissez simple plutot que image, vous aurez une vie plus légère... Le bon exemple par excellence ? votre lieu de vie. Toujours plus grand ? hum, il arrive un moment où trop grand n'a plus de sens, c'est plus de travail, plus de souci, plus de lourdeur au quotidien. De quoi avez vous réellement besoin ?
  10. N'entrez pas dans la course du rat. Ayez des amis dans toutes les couches sociales. Ne vous laissez pas entrainer à juger les gens sur leur revenu ou leur profession. Richesse et intelligence ne sont pas synonymes. Pauvreté et bêtise non plus. Il y a des pépites de sagesse et de bonheur partout, savoir les reconnaitre sans vous laisser enfermer dans un jeu d'apparence et de compétition sociale est un talent, et une garantie de pas vous laisser emporter pas les jeux d'apparence.
  11. Jugez vous sur vos propres critères, vos valeurs personnelles. N'attendez pas la reconnaissance des autres pour être en accord avec vous même. Et ne vous laissez pas perturber par les reflets contradictoires que les autres peuvent donner de vous... vous êtes le seul à savoir ce qui est vraiment important et juste pour vous.
  12. Lâchez prise. Le bouddisme dit que la souffrance nait de l'attachement. C'est une question d'attitude : le but n'est pas encore une fois de tout abandonner, mais de ne pas s'agripper. Un ami m'a donné un jour une image qui me tient à coeur : "si tu veux avoir un oiseau apprivoisé dans ton jardin , tu le laisses se poser sur ton doigt, partir , revenir. tu ne le serres pas à l'étouffer , il n'y survivrait pas. La vie est comme un moineau..."

  13. Les linceuls n'ont pas de poche. A l'ultime minute, quand vous vous retournerez, qu'est ce qui sera important ? la voiture sans rayure sur la carosserie ? l'écran plat multi dimensionnel ? le sourire de votre enfant devant un éléphant au zoo ? The Homme déteste quand je fais ce genre d'allusion, mais il convient lui même que j'ai raison. .. Souvenez vous des priorités !
Pour consulter le superbe article américain qui m'a largement inspiré ce post, filez chez scott young. 
Et restez simple !